dimanche 12 mars 2017

Le Mans Classic 2016.

Juillet 2016, une date qui fait vibrer tous les passionnés, cette date annonce une nouvelle édition du Mans Classic. Depuis 2002 l’événement créé par Peter Auto est devenu une référence dans la calendrier des événements automobiles classiques. 123000 spectateurs sont venus admirer 550 voitures engagées pour courir et 8500 voitures de collection réparties dans l'enceinte parmi 180 clubs.

Le flot de voitures intéressantes est ininterrompu, que ce soit dans l'enceinte ou aux alentours du circuit.

Voici tout d'abord une superbe 575 Superamerica, basée sur la 575 Maranello et contrairement à la 550 Barchetta qui dispose d'une toile classique la Superamerica dispose elle d'un toit en dur.
Accompagnée d'une F12 Tour De France en arrière plan.


Porsche décida sur la base de la récente 991 de construire un hommage aux 911 R de 1967. 991 exemplaires de cette nouvelle R tournant autour du 6 cylindres à plat fort de 500ch, d'une boite manuelle et d'un allègement qui laisse 1350kg à la balance.


993 Porsche Carrera RS.


Porsche 930 Speedster.

Alfa Romeo était également dans la liste des constructeurs présents avec sur leur stand en plus d'une GTAm une Tipo 33/3 Le Mans de 1970.



Chez Jaguar, l'unique XJ13 de 1966, construites spécialement pour les 24h du Mans elle ne pris jamais la piste. Son V12 5L de 502ch lui permirent d'établir un record de vitesse sur le circuit d'essai MIRA, 259kmh !
Après son record, Jaguar voulut pour promouvoir la E-type V12 en réalisant un clip vidéo, toujours sur le circuit MIRA elle fut victime d'une crevaison suivit d'un grave accident, la carrosserie sera gravement touchée.

XJR-9, châssis 488, en 1986 Jaguar demanda à l'écurie TWR Racing (qui dominait les championnats de voiture de tourisme avec sa aJaguar XJS) de gagner l'épreuve mancelle. 1986 et 1987 ne furent pas glorieuses avec des abandons, mais en 1988 Jaguar débarqua au Mans avec 5 XJR-9 équipées du V12 de 7.0L et 700ch, 3 finalisèrent la course respectivement première, quatrième et seizième position. Année de victoire pour Jguar qui remportèrent en plus le championnat du Monde groupe C avec 6 victoires sur 10.

Sur le stand BMW un BMW 507 Roadster.

Réplique fidèle de la BMW 328 Touring qui termina 5ème des 24h du Mans 1939.

Bmw 3.0 CSL.

Porsche 935 de 1979, châssis 009-00030 qui participa 4 fois aux 24heures du Mans (2ème en 1979, abandon en 1980, 6ème en 1981 et 11ème en 1982).
L'historique de courses de cette exemplaire ici : http://www.racingsportscars.com/chassis/results/009%2000030.html


Cette année Le Mans Classic proposait une très intéressante exposition de camions transporteurs, Exposition peu courante mais de taille, elle rassemblait quelques uns des plus beaux transporteurs qui remplissait les circuits de l'époque.
Ici un AEC de 1967 conçue pour l'écurie Gold Leaf Team Lotus Formula 1.


Un transporteur OM 150 habillé par Rolfo pour l'écurie Ferrari,

Sur le toit d'un des camions transporteurs les plus célèbres des courses et des passionnés automobiles la Jaguar Type D châssis XKD 561. Elle participa entres autres aux grands prix de Rouen (7ème place) et de Silverstone (6ème place) avant de subir un accident à Spa.

Le camion en question est le célèbre Commer de l'écurie écosse. Prévue pour contenir 3 véhicules, l'équipe et l’outillage. Il fut vendu en même que la collection Ecurie Ecosse de Dick Skipworth pour un total de 8,8 million de livres, le Commer a lui seul 1,8millions £.

Porsche 934 châssis 930-670-0168 avec un très gros palmarès, victoire au DRM Nurburgring en 1976, abandon aux 24 heures du Mans 1978 et 24 heures de Daytona. L'historique de courses de cette exemplaire ici :
http://www.racingsportscars.com/chassis/results/930%20670%200168.html

Delage D6-70 bi-place de 1936, châssis 50688. Née sous forme d'une berlinette rouge carrossée par Figoni cette Delage était prévu pour les 24h du Mans 1936. Ne pouvant être engagée elle participa à de nombreux concours d'élégance puis à quelques épreuves dont les 24h du mans 1937 (4ème place) avant de recarrossée l'ensemble par Figoni en bi-place de course en vue de gagner du poids (156kg furent gagnés). S'en suit de nombreuses courses dont les 24h de SPA ou elle finira seconde, plusieurs propriétaires, une disparition pendant 37ans. Proposée à la vente londonienne de RM Auctions en 2007 elle resta invendue.

Talbot Lago ex monoplace décalée 1939. Châssis 90130, 3ème au grand prix de l'Automobile Club de France, 4ème à Pikes Peak 1939. L'historique de courses de cette exemplaire ici :
https://numeroschassistb.com/2016/02/13/talbot-lago-monoplace-decalee-90130/

Alfa Romeo TZ 1964, châssis 750081, 

Ferrari 250 LM de 1964, numéro de châssis 5907, victorieuse aux 12 heures de Reims et aux 9 heures de Kyalami.

Porsche 910 châssis 910-022, palmares assez malchanceux avec des abandons aux 6 heures de Watkins Glen 1972 et au 24 heures de Daytona 1973.

Porsche 911 RSR 3.0 de 1974. Châssis 911-460-9116, 5ème pour l'édition 1975 des 24 heures du Mans mais victoire de sa catégorie, 4ème des 6 heures du Mugello.


Le plateau des Groupe C, 


Lola T92/10 de 1992. Châssis HU01, abandon aux 24 heures du Mans 1975 et 5ème aux 1000km de Suzuka.

CK6-01 esl le premier châssis des 962 revisitées par Kremer, elle couru au Japon. Kremer ainsi que d'autres écuries clientes décidèrent de retoucher le châssis, Kremer décida de le reconstruire en carbone.

Porsche 962 de 1989, châssis 141 qui a couru pour Dauer Racing.

L'un de mes meilleurs moments du week-end, découvrir sur le stand Maserati l'Aston Martin Vanquish Roadster Zagato ! En 2004 Aston Martin s'associe à la maison italienne Zagato avec pour objectif de se montrer dans les concours d'élégance mondiaux (Villa d'Esta, Pebble Beach, ...). 
A la base cette Vanquish est un exemplaire de pré-série qui servit de voiture de presse au lancement de la Vanquish, avec ses 13000miles elle fut choisi pour être expédiée à Milan chez le sorcier Zagato. Zagato la conserva un temps avant de la vendre à un collectionneur américain. 




Bmw M3 E30.

Marcos TSO, comme tout les petits constructeurs anglais Marcos à eu une vie tumultueuse avec fermeture et réouverture à la clef ... Mais en 2004 dans les mains d'un nouveau propriétaire Marcos renait de ses cendres avec à la clef la TSO, équipée d'un moteur Chevrolet Corvette. Mais en 2007 nouvelle fin pour Marcos, apparemment seulement 6 voitures seraient sorties des chaines avant un nouveau stand-by de la marque.

Bmw 327 Roadster.

Ferrari 330 GTC.

Une des grosses surprises de cette édition, la Bristol 407 Viotti Drophead, châssis 6152. L'acteur Peter Selles convint Bristol de lui vendre le prototype de la 407 carrossée par Viotti pour le salon de Turin de 1962.

Une fort belle De Tomaso Pantera.


Un sacré duo ! C'est ça le Mans Classic, de la variété !

Digne successeur de Yellowbird la Ruf CTR1 fameuse dévoreuse de l'enfer vert (Nürburgring), la CTR2 basée sur la 911 génération 993. 520ch ou jusqu'à 580ch pour les derniers exemplaires accompagnèrent un kit carrosserie en kevlar et un poids contenu de 1300kg. 0 à 100kmh en 3.5secondes, 354kmh en vitesse de pointe, de quoi rivaliser avec les supercars de l'époque, f50 en tête.

Pour cette édition 2 Lamborghini Miura ont répondus présents. Assurément  l'une des plus belles voitures au monde !


Ferrari Daytona, l'un des premiers 500 exemplaires facilement reconnaissable avec sa face avant dites "plexi".

Bentley S1 ou S2 cabriolet.

Bentley S3 Continental dites "chinese eyes" en référence à son regard.



Maserati Khamsin dans un coloris marron de fort bon gout !

La joie du Mans Classic c'est de voir que le spectacle n'est pas que sur la piste, dans l'enceinte mais aussi dans les simples parkings avec une Mercedes 300 SL Roadster parmis la flotte de visiteurs.


Les parkings permettent aussi de rencontrer des "anglaiseries" comme on les surnomme, les anglais ayant une forte proportion de petits constructeurs et de kit-car. Prenons exemple avec Rochdale, petit contructeur de voitures de sports en fibre de verre de 1948 à 1973 avec ici son modèle le plus célèbre, l'Olympic, environ 400 exemplaires.


Bmw Z8, de loin j'ai enfin pensé rencontrer une Alpina mais non, ce modèle possède simplement les jantes.

Un rarissime Mitsubishi Pajero Evolution, fin 1996 afin d'homologuer les voitures de Rallye Raid les constructeurs doivent utiliser des véhicules de série. C'est ainsi que naît le Pajero Evolution, 280 chevaux et 3500 exemplaires.


On ne présente plus les Alpine A110.

De Tomaso Pantera pendant que le soleil s'éteint peu à peu.

Bien cachée dans les campings une Pagani Zonda.

Il est temps de clôturer ce week-end magique ... 
Le rendez vous est déjà pris pour l'édition 2018 ! Avec, je l’espère, cette Aston Martin V8 Vantage Zagato.