Voici un événement que j'affectionne particulièrement, le Tour Auto ! Pour 2017 la 26ème édition se déroulera de Paris à Biarritz avec le départ traditionnel au Grand Palais ainsi que pour la première fois un passage en Bretagne. 242 inscrits arpenteront les plus belles routes françaises le tout ponctués d'épreuves sur circuit (Le Mans, Val de Vienne, Albi et Pau-Arnos) et sur spéciales dont une de nuit.
J'ai pour objectif de suivre le Tour Auto depuis le circuit du Mans jusqu'à mes terres Morbihannaises.
L'on commence avec une Porsche, obligatoire tant la marque à couru, avec ici une Porsche 911 2litres.
De la carrosserie italienne avec l'Alfa Romeo Giulietta Sprint par Zagato en 1961.
Ferrari 250gt swb châssis 2129gt, victorieuse du Tour Auto 1960 et seconde des 1000km de Paris avant de participer en 1961 au Grand prix de Spa, de Rouen et de Bruxelles ainsi qu'aux 24heures du Mans qu'elle échoua à terminer.
Suivi de 2445GT, cette 250gt swb fût recarossée en Drogo en 1962 mais en 2014 retrouva sa carrosserie originelle pour se faire certifier par l'usine en 2016.
Continuons avec les Ferraris avec cette 308 groupe IV, châssis 24783, une conversion non officielle par Serena, l'agent Ferrari de Barcelone. Cependant elle reçu tout de même le certificat de véhicule d'intérêt historique par le département Classiche malgré une courte carrière (3courses seulement).
Le parking extérieur vaut également le détour.
Venturi Coupé 200, ne pas se fier aux prises d'air de capot et de roues arrières non d'origine.
Z3 M dans une configuration fortement désirable, Imola Red.
Ferrari Dino 246GTS. S pour Spyder, en effet le toit disparaît derrière les sièges lorsque l'envie se fait sentir.
Autre Spyder (quel transition), sur base du Boxster 987 cette fois. Au programme allègement, châssis abaissé, puissance légèrement à la hausse (+10ch) et disparition de la capote électrique pour un couvre chef manuel. 1944 exemplaires au total.
Une rare Jidé est également présente en visiteur, J.Durand donna ses initiales à la marque. Environ 150 exemplaires de cette petite berlinette de compétition furent construites, la production s’arrêta en 1982.
Après un long moment je préfère quitter Le Mans pour ne pas prendre trop de retard sur le programme. Je préfère m’arrêter en rase campagne au calme.
Les premiers concurrents arrivent, cette Alfa Romeo Giulietta Sprint Veloce de 1957 décide de marquer une pause méritée, la fatigue se lie sur le visage des pilotes...
Revoici la 250gt swb aux couleurs de l'écurie Francorchamps qui passe à toute vitesse. Quelle musique !
Ford Lotus Cortina de 1965. A la demande de Ford Angleterre pour courir dans le championnat de voitures de tourisme Lotus prépara des versions sportives dérivées des Cortina de base.
Direction Saint-Malo pour passer la nuit, les participants s'offrent un petit passage dans la citadelle avant de se retirer pour une courte nuit. La 308 Gr IV s'engouffre dans les petites ruelles.
Pendant qu'une BMW 3.0 CSL marque une petite pause.
La ligier JS2 DFV arrive dans un vacarme ahurissant.
Il s'agit de l'un des 2 exemplaires équipés d'un V8 Cosworth (au départles JS2 concourrait en V6 Maserati puis en 1975 avec le V8 Cosworth).
Cette exemplaires remporta le Tour de France en 1974, ainsi qu'une seconde place aux 24heures du Mans 1975.
De nombreux passionnés profitent du passage du Tour Auto, ici en Maserati Karif.
Réveil de bonne heure avec comme objectif de voir les premiers concurrents. direction le Cap Fréhel sous un froid difficilement supportable, entrecoupé d'averses glacées, l'attente fut longue et pénible mais voir une 250gt swb de bon matin ça vaut bien le froid enduré
Les GT40 règnent en maître dans les courses historiques, le Tour Auto n'y échappe pas.
Petit doute cependant, le châssis P/1029 aurait été détruit donc nous sommes peut-être présence d'une réplique.
Idem pour les Cobra, omniprésente en compétition historique.
Un peu de chauvinisme avec cette Jidé.
Place aux 911 avec cette RSR 2,8litres de1973.
911 RS 3,0litres de 1974 délivrée neuve à l'écurie Almeras, elle changea de main plusieurs fois tout en gardant son origine française, elle fut restaurée de 2001 à 2005 aux couleurs "défense mondiale". Son palmarès comprends la participation au Tour Auto de 1974 et 1975 ainsi la championnat de course de côte qu'elle remporta dans sa catégorie groupe IV.
Italie maintenant avec cette 308 Groupe IV (malheureusement une conversion).
Lancia Stratos HF 1974.
Dino 246 GT venue tout droit du Québec.
Ensuite direction le Morbihan pour la spéciale des roches du diable.
Par chance le virage ou je me situe est propice à beaucoup d'actions, la moitié des pilotes sont partis à la faute à cause d'un virage droit peu visible !
Porsche 356 Pré-A sous la neige, et oui en pleine journée nous avons eu le droit à quelques flocons.
Morgan Plus 4 SuperSport de 1962.
DB HBR5 1960.
Porsche 904 GTS 1963.
Alfa Romeo Giulia Sprint GTA.
J'arrive ensuite à Port Louis ou malheureusement je loupe les dernières autos qu'il me manquait et je le regrette amèrement ... (la BSH, Maserati 200, Ferrari 275 ...)
Mais je retrouve cette Panhard Monopole X89, créée par l'écurie Monopole Courses en 1956, Panhard confie la représentation en course de la marque, pour les 24H du Mans 1956,1957 et 1958. L’aérodynamique élaborée de ses modèles permet de compenser le petit moteur by-cilindres de 745cm3 de cylindrée.
Les résultats n'étant pas à la hauteur (abandons pour les 2exemplaires engagées au Mans en 1956, 18ème et abandon pour l'édition 1957, pour 1958 3 Monopole furent engagées, une seule ralliera la ligne d'arrivée). Panhard décida de confier à DB la tache de défendre Panhard en course.
Bmw M1.
Devant les remparts de la citadelle de Port Louis une Porsche 550 Spyder.
Pendant qu'une Ferrari 250 Lusso se place devant l'entrée.
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